Pardonnez mes anglicismes, mais on est sur un roman “close to home”. Qui l’a d’autant plus été que je l’ai principalement lu pendant mes insomnies (je log cette critique à 2h du matin, d’ailleurs).
Si aujourd’hui je me sens moins dévalorisée dans ma vie et dans mes rêves, le parcours de l’héroïne, brisée de presque toutes les façons possibles par la dépression et la cruauté humaine n’a pu que m’émouvoir.
J’ai lu ce roman lentement parce que certains éléments viennent clairement du vécu de l’autrice et que je me sentais oppressée par moments. Ce qui est sans aucun doute un bon point pour son écriture.
Finalement l’intrigue fantastique et romantique sert surtout d’exutoire dans cette histoire. Elle est belle, simple, permet une fin très poétique et surtout permet de s’échapper de l’enfer sans nom décrit dans l’intrigue plus “réaliste”.
C’est peut-être un peu moins un coup de cœur que son roman Evana, que j’ai absolument adoré, parce que certaines parties explicatives m’ont semblé un peu lourdes et que l’ambiance se prêtait souvent plus à la littérature blanche qu’à la SFFF (quoique… Avec un personnage comme Christophe, ça peut aussi être classé comme de l’horreur), mais ça c’est entièrement subjectif… Et je fais difficilement mieux.
J’aime toujours énormément le style et la sensibilité de Justine CM, je suis ravie (bien que secouée) d’avoir découvert ce roman et je lirais donc le prochain avec plaisir !
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